L’étude acoustique permet d’évaluer l’environnement sonore à proximité du parc en projet, afin de connaître les maximales de bruit en décibels à ne pas dépasser. L’étude consiste à mesurer dans un premier temps le bruit ambiant à l’aide de micros installés dans les jardins des habitations les plus proches de la zone du projet.
Nous simulons ensuite le bruit rajouté par le parc éolien, et analysons les résultats pour de nombreux scénarios : les résultats sont en effet différents selon l’emplacement des éoliennes ou le modèle d’éoliennes testé.
Tout ceci afin de vérifier que le projet respecte bien la règlementation française qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximum de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour, l’émergence correspondant à la différence de bruit avec et sans le parc éolien.
Une fois le parc en fonctionnement, une seconde étude acoustique est réalisée afin d’évaluer si le niveau sonore est bien conforme à la réglementation et aux simulations effectuées avant sa construction.
Deux options sont testées :
- L’une avec les éoliennes en fonctionnement,
- L’autre avec les éoliennes arrêtées.
Dans le cas où cette seconde étude révèlerait que les émergences sonores du parc seraient trop élevées (ce qui est rarement le cas au vu de la fiabilité de la première étude), un plan de bridage des éoliennes pourrait être mis en œuvre. Les mesures de bridage ont pour objectif de réduire la puissance des éoliennes en fonction de la vitesse des vents et de certains critères horaires afin que le parc respecte la réglementation en vigueur.
En moyenne, les éoliennes émettent 35 décibels à 500m de distance, soit l’équivalent du bruit d’un frigidaire.