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Foire aux questions

La puissance totale du parc électrique renouvelable (hydroélectricité, éolien, solaire photovoltaïque, et bioénergies confondus) s’élève à 59,8 GW au 31 décembre 2021. Aujourd’hui, 53 % des capacités de production d’énergies renouvelables sont d’origine solaire ou éolienne. L’éolien et le solaire contribuent à la croissance des énergies renouvelables en France comptant respectivement pour 18,8 GW et 13,1 GW, soit une puissance totale au 31 décembre 2021 de 31,9 GW. En 2021, la production éolienne et solaire a représenté 63% de la production nucléaire (91,4 GW).

Source RTE – Bilan électrique français 2021

Pour limiter l’impact qu’aura le réchauffement climatique sur nos sociétés, les pays du monde se sont engagés, par l’accord de Paris, à réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Il est donc indispensable de réduire les consommations d’énergies, de diversifier les sources de production pour des énergies plus renouvelables et respectueuses de l’environnement. Les pays européens se sont collectivement donnés des objectifs ambitieux sur l’énergie et le climat.

Le déploiement d’un vaste marché européen pour les solutions d’énergie décarbonée offre des perspectives accrues de baisse des coûts ainsi que de croissance et d’emploi dans tous les pays.

Les énergies renouvelables constituent une réelle opportunité pour répondre à une partie de nos besoins énergétiques dans le respect d’impératifs environnementaux, sociaux, économiques, stratégiques et éthiques.

Leur développement constitue un enjeu fort dans un contexte de demande croissante d’énergie, d’épuisement potentiel des ressources fossiles et de nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre.  D’un point de vue politique, le recours aux énergies renouvelables, contribue à réduire la dépendance énergétique de la France vis-à-vis des importations.

L’énergie éolienne est aujourd’hui la 3ème source de production d’énergie en France (derrière le nucléaire et l’hydroélectricité), mais devant le gaz. C’est la seconde source d’énergie renouvelable électrique après l’hydraulique.

En 2021, la production d’électricité à partir d’énergie éolienne est de 36,8 TWh, avec un taux de couverture moyen de la consommation par la production d’origine éolienne de 7,7 % en 2021 (contre 8,7 % en 2020 et 7,3 % en 2019).
Le taux de couverture de la consommation atteint son maximum le samedi 2 octobre à 18h30 avec une valeur de 31,4 %.


Des conditions de vent défavorables au cours de l’année 2021 se sont traduites par un recul de la production éolienne de 7 % par rapport à 2020. La croissance du parc au cours de l’année n’a pas suffi à compenser la moindre disponibilité de l’énergie éolienne.

 

Le développement du parc éolien se poursuit, avec un rythme légèrement au-dessus de la tendance observée sur ces dernières années : 1,2 GW ont été mis en service en 2021 (+7 % par rapport à 2020). Avec un parc terrestre installé de 18,8 GW à fin 2021, il serait nécessaire de mettre en service au moins +2,6 GW/an sur les deux prochaines années afin de tenir l’objectif de la PPE de 24,1 GW d’éolien terrestre en 2023, soit plus du double de la trajectoire actuelle. Le taux d’atteinte de cet objectif à fin 2021 est de 78 %. (Source RTE – Bilan électrique 2021).

Le facteur de charge éolien moyen s’est établi à 22,6 % en 2021. Il est en baisse par rapport à 2020 (il avait atteint alors à 26,3 %). Ceci illustre la forte variabilité du facteur de charge de l’éolien terrestre d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques. En effet, si l’évolution du facteur de charge dépend à terme des caractéristiques des nouvelles installations (situation géographique, technologie), la variabilité d’une année sur l’autre s’explique au premier ordre par les conditions météorologiques.

 

  

Source : RTE – Les chiffres clés de l’électricité – https://bilan-electrique-2021.rte-france.com/production_eolien/

Les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95 % du temps (Source : ADEME) pour des vitesses comprises entre 14km/h et 90km/h. Le facteur de charge – c’est-à-dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale – se situe près de 26% (source RTE). Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet.  

Par ailleurs, les coûts de l’énergie éolienne ont baissé depuis 2015. En 2015, le coût de l’énergie éolienne était de 80€ par MWh. Depuis 2017, l’éolien se rapproche des sources conventionnelles comme le nucléaire – et devrait se situer autour de 40 et 50€ par MWh d’ici un à deux ans – grâce au système d’appel d’offres mis en place en 2017 qui a permis d’introduire de la concurrence dans l’exploitation de parcs éoliens de plus de 7 machines. 

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la durée de vie moyenne d’une éolienne est estimée à 20 ans. Néanmoins, celle-ci peut s’étendre jusqu’à 25 ou 30 ans selon les constructeurs et avec une bonne maintenance du parc. Une fois cette durée écoulée, deux options sont possibles :

  • Le démantèlement (enlèvement des machines et de la totalité des fondations) : si le site n’est plus utilisé pour l’exploitation du potentiel éolien, les éoliennes du projet sont démontées et le terrain restitué à son état initial. Les propriétaires fonciers des parcelles accueillant les éoliennes et la collectivité sont à ce titre informés sur les conditions du démantèlement.
  • Le repowering : le remplacement du parc par des éoliennes identiques ou de nouvelles générations, après réalisation d’une nouvelle étude de faisabilité.

En cas de modification substantielle, la seconde option n’est envisageable qu’après une nouvelle autorisation du Préfet. Il est à noter également qu’avec le temps et les évolutions technologiques, les éoliennes seront probablement différentes de celles que nous connaissons actuellement.

L’exploitant doit réaliser des contrôles des brides de fixation, des brides de mât, de la fixation des pales et un contrôle visuel du mât de chaque aérogénérateur. Un premier contrôle doit être effectué dans les 3 mois suivants la mise en service, puis un an après et ensuite de manière périodique tous les 3 ans minimum

L’exploitant doit réaliser tous les 6 mois minimum, un contrôle visuel des pales et éléments susceptibles d’être endommagés, notamment par la foudre. Par ailleurs, chaque aérogénérateur doit être équipé de détecteurs et systèmes de détection des anomalies de l’installation, notamment en cas d’incendie, de perdre d’intégrité de l’aérogénérateur ou de survitesse. Ces dispositifs doivent être contrôlés au moins une fois par an et les résultats consignés dans le registre de maintenance.

Aujourd’hui, près de 90% de la masse d’une éolienne se recycle. Les parties métalliques, comme le mât, ont une valeur marchande non-négligeable. Le béton armé peut aussi être facilement valorisé dans le secteur de la construction. Les pales sont plus difficiles à recycler, mais peuvent être broyées et valorisées comme combustibles ou être utilisées dans la fabrication de mobilier urbain notamment (parc de jeux pour enfants, bancs …).

La réglementation prévoit des objectifs minimaux de recyclage des composants des éoliennes, qui augmenteront avec le temps. Par ces mesures, l’Etat garantit l’exemplarité de la filière éolienne, en alliant transition énergétique et protection de l’environnement.

Le démantèlement des plus anciens parcs éoliens vient de commencer, la filière du recyclage des éoliennes est en cours de développement et devrait monter en puissance dans les prochaines années afin d’être en mesure d’envisager du 100% recyclable.

Ainsi, Au 1er janvier 2022, au minimum 90 % de la masse totale des aérogénérateurs démantelés, fondations incluses (lorsqu’elles sont excavées en totalité) ou 85% lorsque l’excavation des fondations a fait l’objet d’une dérogation doivent être réutilisés ou recyclés. Ce seuil passera à un minimum de 95% de recyclage dès le 1er janvier 2024.

Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2022, au minimum, 35 % de la masse des rotors devra être réutilisée ou recyclée. Le seuil augmentera progressivement pour atteindre les 45% en 2023 et 55% à horizon 2025.

Conformément à l’article R.515-106 du Code de l’environnement et à l’arrêté du 26 août 2011 dans sa version modifiée du 10 décembre 2021 précisant les modalités s’appliquant aux parcs éoliens, les opérations de démantèlement et de remise en état du site sont aujourd’hui parfaitement connues et cadrées par la loi. Celles-ci sont à la charge de l’exploitant du parc éolien.  

En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole de la parcelle ou de la commune. 

Parmi les différentes règles édictées, les textes de loi imposent, depuis le 1er juillet 2020, l’excavation de la totalité des fondations dans le cas d’éoliennes installées sur des terrains à vocation agricole. Ainsi, l’éolien est aujourd’hui une technologie parfaitement réversible, contrairement à d’autres moyens de production, il est tout à fait possible de démonter les installations et de rendre au terrain sa vocation originelle dès la fin d’exploitation du parc. 

 GeG en a déjà accompagné un près de Perpignan, à Rivesaltes (Pyrénées-orientales) en 2022. Les anciennes éoliennes ont été démontées, évacuées puis valorisées et de nouvelles éoliennes, ont été installées sur le même site.

Le démantèlement d’un parc éolien est à la charge du propriétaire du parc. Lors de la construction d’un parc, la loi oblige l’exploitant à provisionner le montant du futur démantèlement. Cette provision est consignée à la Caisse des dépôts, au moment de la construction du parc.

En cas de faillite en chaîne, ce qui n’est jamais arrivé en France depuis la construction des premières éoliennes dans les années 1990, les provisions consignées à la Caisse des dépôts sont utilisées par le préfet afin d’assurer le démantèlement du parc.  

Ce mécanisme a été mis en place pour que jamais le démantèlement n’incombe aux propriétaires/exploitants des terrains qui accueillent les éoliennes ou communes sur lesquelles elles sont implantées. 

Le coût du démantèlement est régulièrement réévalué en fonction du contexte économique français. Ainsi, l’arrêté du 10 décembre 2021 prévoit un rehaussement du montant de la garantie financière initiale d’une installation.

Jusqu’ici les montant prévoyaient une provision de 50 000 euros par éolienne d’une puissance inférieure ou égale à 2MW et l’ajout de 10 000 euros supplémentaires par mégawatt de puissance additionnelle. Le montant a été réhaussé à 25 000 euros par MW supplémentaire pour toute machine d’une puissance supérieure à 2 MW.

Par ailleurs, dès la première constitution des garanties financières, l’exploitant en actualise le montant avant la mise en service industrielle de l’installation, puis actualise ce montant tous les cinq ans. L’actualisation se fait en application de la formule ci-dessous :

Explications :

Mn = montant exigible à l’année n.
M = montant initial de la garantie financière de l’installation.
Indexn = indice TP01 en vigueur à la date d’actualisation du montant de la garantie.
Indexo = TP01 en vigueur au 1er janvier 2011, fixé à 102,1807 calculé sur la base 20.
TVA = taux de la taxe sur la valeur ajoutée applicable aux travaux de construction à la date d’actualisation de la garantie.
TVAo = taux de la taxe sur la valeur ajoutée au 1er janvier 2011, soit 19,60 %.

Les opérations de démantèlement d’un parc éolien prévoient :

  • L’enlèvement des installations de production (machines) ;
  • Le retrait des installations électriques ;
  • L’excavation complète des fondations jusqu’à la base de leur semelle, à l’exception des éventuels pieux ;
  • La remise en état du site, c’est-à-dire le décaissement des aires de grutage et des chemins d’accès ;
  • La réutilisation, le recyclage, la valorisation et l’élimination des déchets de démolition et de démantèlement via les filières dûment autorisées à cet effet.

Le démantèlement d’un parc éolien est à la charge du propriétaire du parc. Lors de la construction d’un parc, la loi oblige l’exploitant à provisionner le montant du futur démantèlement. Cette provision est consignée à la Caisse des dépôts, au moment de la construction du parc. Si la société à l’initiative de la construction du parc (avec un statut juridique de SAS) fait faillite, c’est la société mère (dans notre cas GEG et Soleil du Midi Développement) qui se porte garante et prend en charge le coût du démantèlement.

En cas de faillite en chaîne, ce qui n’est jamais arrivé en France depuis la construction des premières éoliennes dans les années 1990, les provisions consignées à la Caisse des dépôts sont utilisées par le préfet afin d’assurer le démantèlement du parc.

Ce mécanisme a été mis en place pour que jamais le démantèlement n’incombe aux propriétaires/exploitants des terrains qui accueillent les éoliennes ou communes sur lesquelles elles sont implantées.

Aujourd’hui, le projet pourrait se raccorder au poste source d’Yzeure (Allier). C’est ENEDIS (ex ERDF) qui définira la solution technique optimale de raccordement. L’électricité produite est injectée sur le réseau électrique à partir du poste de livraison, lequel marque la limite entre le parc éolien et le réseau public d’électricité (géré par ENEDIS). L’électricité injectée dans le réseau est consommée au plus proche, elle ne peut être dirigée vers un endroit car elle est injectée sur le réseau de distribution. Les électrons « vont au plus proche » des lieux de consommation.

La France est le deuxième gisement éolien terrestre européen. Dans un premier temps, des études du gisement du vent sont réalisées par des données de Météo France effectuées sur le long terme, via notamment, des atlas de vent. Puis, une confirmation du potentiel identifié s’effectue grâce à l’installation du mât de mesure qui permet d’analyser le vent à 100 mètres de hauteur (différent qu’au sol) pendant 1 à 2 ans. Enfin, l’implantation et le choix du modèle d’éolienne adéquat sont choisis en fonction des résultats analysés afin d’assurer la rentabilité du parc.

 

 

Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale d’environ 3 m/s (soit 12km/h).

La distance minimale imposées par la loi entre les éoliennes et les habitations est de 500 m. Cette distance a été fixée par le gouvernement dans la loi Grenelle II prenant en considération les émissions acoustiques et l’environnement paysager.

Cette réglementation est une spécificité française puisque, par exemple, en Espagne, en Suède ou encore en Irlande, il n’existe aucune loi encadrant la distanciation minimale des éoliennes aux habitations, mais uniquement des recommandations. Au Royaume-Uni, il n’existe même aucune limite légale. En ce qui concerne l’Allemagne, la politique fédérale attribue à chaque Länder la compétence de définir sa propre réglementation en termes de distances entre les éoliennes et les habitations.

 

La zone d’étude est appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle). Elle est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable.

La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes :

  • Un éloignement aux habitations et zones à usage d’habitation de 500 mètres ;
  • Un éloignement de 500 mètres aux périmètres de protection en lien avec le patrimoine (Monuments Historiques par exemple) ;
  • L’absence de zonages réglementaires au titre de l’environnement (Natura 2000 par exemple) ;
  • L’absence de servitudes radioélectriques d’ordre civil ou militaire ;
  • Une ressource suffisante en vent, basée généralement à ce stade sur les atlas météo publics.

Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain.

Les fondations sont d’un diamètre compris entre 20 et 25 mètres. Les plateformes d’exploitation autour des éoliennes pour y travailler et y accéder, mesurent entre 1500 à 2000 m². Ces caractéristiques techniques seront définitifs après le choix du modèle d’éolienne et la réalisation d’une étude géotechnique.

Le projet serait situé au sud de la commune de Lucenay-lès-Aix et comptabiliserait 3 à 5 éoliennes. 

Un projet éolien se développe sur un temps long s’étalant généralement entre 5 à 7 ans. Voici les étapes de la vie d’un projet :

  • Les analyses de préfaisabilité : identification des zones éligibles, contact avec les collectivités, les exploitants et propriétaires.
  • La conception du projet : analyse environnementale, acoustique, paysagère, patrimoniale et mesure du vent, choix de l’équipement, études techniques et analyse financière, analyse des impacts et rédaction du dossier d’autorisation environnementale .
  • L’instruction : dépôt de la demande d’autorisation environnementale, organisation d’une enquête publique, consultation de la commission départementale nature, paysages et sites (CNDPS), obtention de l’autorisation (permis de construire).
  • Le financement.
  • La construction : acheminement des composants, génie civil, contrôle de conformité et raccordement.
  • L’exploitation : production d’énergie renouvelable, maintenance via des inspections régulières.
  • Le démantèlement : démontage des machines, remise en état du site, recyclage des matériaux.

Dans le cas du projet de Lucenay-lès-Aix, les études d’impact débuteront au printemps 2023, le dossier devrait être déposé en préfecture à l’automne 2024.

Selon l’agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), les énergies renouvelables ont contribué à l’emploi de 12,7 millions de personnes dans le monde en 2022.

Le secteur du photovoltaïque est le secteur qui emploie le plus de personnes, représentant à lui seul un tiers des emplois du secteur des énergies renouvelables. L’éolien, surtout terrestre, représente environ 1,4 millions d’emplois à l’échelle mondiale et près de 330 000 emplois à l’échelle européenne. En France, en 2021, l’éolien représentait 25 500 emplois directs et indirects sur l’ensemble de l’écosystème éolien réparties dans quelques 900 sociétés. Le secteur a connu une croissance de 11% par rapport à 2018, corrélé à l’augmentation des capacités de production.

L’implantation d’un projet éolien génère aussi un surcroît d’activité localement, et fait intervenir des TPE, PME et ETI de proximité pour des travaux variés : terrassement, VRD, fourniture de béton, raccordement au réseau public, etc.

Source : France Energie Eolienne : https://fee.asso.fr/economie-et-emplois/leolien-une-energie-qui-cree-des-emplois-tous-les-jours/

International Renewable Energy Agency : https://www.irena.org/Data/View-data-by-topic/Benefits/Employment-Time-Series

Non, les études de faisabilité sont menées en amont du développement du projet et permettent de vérifier la faisabilité d’un projet éolien sur la zone d’étude identifiée. Leur objectif est ensuite de proposer une trame d’implantation d’éoliennes la plus cohérente possible avec les différentes contraintes préexistantes et les spécificités du territoire.

Les études d’impact, elles, sont menées lors du développement du projet. Elles visent à apprécier toutes les conséquences d’un projet, aussi bien positives que négatives, afin de tenter d’en éviter, réduire ou compenser les impacts. Elles regroupent l’étude acoustique, écologique, paysagère, patrimoniale et les études de dangers.

Les études d’impact regroupent l’ensemble des études menées lors du développement du projet : étude acoustique, écologique, paysagère, patrimoniale, étude de dangers. Les études d’impact sont des études qui visent à apprécier toutes les conséquences d’un projet, aussi bien positives que négatives, afin de tenter d’en éviter, réduire ou compenser les impacts.

Les sujets analysés et traités dans les études d’impact sont définis par la réglementation des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) dont relèvent les éoliennes. En effet, conformément à l’article R.511-9 du Code de l’Environnement, modifié par le décret n°2011-984 du 23 août 2011, les parcs éoliens sont aujourd’hui soumis à la rubrique 2980 de la nomenclature des installations classées.

La pose du mât de mesure est réalisée dans le cadre de l’étude écologique et de l’étude des vents.

Le mât de mesure est également équipé de micros permettant d’enregistrer l’activité des chiroptères (chauve-souris) chassant à haute altitude, de manière à connaître précisément l’ensemble des espèces fréquentant le site d’étude.

Le mât de mesure est installé pendant une durée de 12 à 24 mois. Cette durée peut toutefois être allongée si les données récupérées ne sont pas suffisantes pour définir les caractéristiques techniques du projet. Les résultats de l’ensemble de ces études et les mesures relevées permettent de concevoir le futur parc éolien.

 

L’étude acoustique permet d’évaluer l’environnement sonore à proximité du parc en projet, afin de connaître les maximales de bruit en décibels à ne pas dépasser. L’étude consiste à mesurer dans un premier temps le bruit ambiant à l’aide de micros installés dans les jardins des habitations les plus proches de la zone du projet.

Nous simulons ensuite le bruit rajouté par le parc éolien, et analysons les résultats pour de nombreux scénarios : les résultats sont en effet différents selon l’emplacement des éoliennes ou le modèle d’éoliennes testé.

Tout ceci afin de vérifier que le projet respecte bien la règlementation française qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximum de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour, l’émergence correspondant à la différence de bruit avec et sans le parc éolien.

Une fois le parc en fonctionnement, une seconde étude acoustique est réalisée afin d’évaluer si le niveau sonore est bien conforme à la réglementation et aux simulations effectuées avant sa construction.

Deux options sont testées :

  • L’une avec les éoliennes en fonctionnement,
  • L’autre avec les éoliennes arrêtées.

Dans le cas où cette seconde étude révèlerait que les émergences sonores du parc seraient trop élevées (ce qui est rarement le cas au vu de la fiabilité de la première étude), un plan de bridage des éoliennes pourrait être mis en œuvre. Les mesures de bridage ont pour objectif de réduire la puissance des éoliennes en fonction de la vitesse des vents et de certains critères horaires afin que le parc respecte la réglementation en vigueur.

En moyenne, les éoliennes émettent 35 décibels à 500m de distance, soit l’équivalent du bruit d’un frigidaire.

L’étude écologique permet d’étudier, sur au moins un cycle biologique complet, les impacts potentiels d’un parc éolien sur la faune et la flore environnante. Son objectif est d’étudier la zone d’implantation et les potentielles contraintes environnementales. Cette appréciation est réalisée par un bureau d’étude indépendant et spécialisé. À la fin du processus, le bureau d’études émet alors des préconisations dans le but d’Éviter, Réduire ou Compenser les potentiels impacts (mesures ERC). En fonction de ces préconisations, nous nous chargeons d’appliquer la règle ERC adéquate.

L’étude paysagère consiste à étudier, sous différents points de vue et dans un rayon pouvant aller jusqu’à 20 km, la visibilité des éoliennes envisagées. L’objectif est de comprendre quels sont les points paysagers sensibles à préserver et/ou à mettre en valeur afin de ne pas perturber la lecture paysagère. Pour ce faire, le bureau d’études recense les éléments patrimoniaux et touristiques importants. Il les classe ensuite selon leurs enjeux, analyse les structures du paysage, et étudie également les perceptions visuelles et sociales qu’aurait le parc sur les lieux de vie et d’activité alentour. Une fois l’implantation connue, des photomontages peuvent être réalisés afin de simuler la vue que les habitants percevraient si le parc était installé.

En France, la législation prévoit une consultation de la population prenant la forme d’une enquête publique organisée une fois le dossier du projet déposé en Préfecture.

La loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP) du 7 décembre 2020 impose aux développeurs éoliens d’adresser le résumé non technique (RNT) de l’étude d’impact aux maires de la ou des communes d’implantation des éoliennes ainsi que les communes limitrophes, au moins 1 mois avant le dépôt de la demande d’autorisation environnementale.